vendredi 22 octobre 2010

Anime no Chikara, la case de l'animation originale.

Occupant la case du lundi, 25h30 (correspondant en pratique au mardi, 1h30), de la grille de programmation de la chaine TV Tokyo, Anime no Chikara est né de la collaboration entre TV Tokyo, Aniplex, et le studio A-1 Pictures, dans l'espoir de promouvoir les séries animées originales (non issues de mangas, visual novel...).
Cette volonté tranche avec la politique actuelle des studios d'animation, où les studios prennent de moins en moins de risque, en n'accordant le plus souvent leur soutien qu'à des projets dont la popularité est déjà aquise sur un autre support.

Actuellement suspendu, Anime no Chikara a permis la diffusion, au cours de cette année, de trois séries, dont les thèmes sont aussi variés que leur qualité respective.



La première série diffusée a été Sora no Woto, nous conte l'histoire de Kanata Sorami, dont le rêve est de devenir clairon dans l'armée. Malgré un univers original, la série ne fait pas l'unanimité : K-ON, une autre série ayant certains thèmes en commun avec Sora no Woto, lui fait de l'ombre, et cette dernière n'arrivera pas à présenter suffisamment d'intérêt pour profiter de façon positive de ce "buzz".



Ensuite vint Senkou no Night Raid, sombre histoire d'espionnage se tramant à Shanghai, en 1931. La qualité générale est cette fois supérieure, et propose une bonne immersion. Il est intéressant de noter qu'un effort particulier a été fait sur l'usage des langues étrangères : en effet, certains personnages s'expriment en mandarin, ainsi qu'en russe, ce qui est relativement appréciable, pour ceux capables de faire la différence entre ces trois langues à l'oreille. Bien que certains l'accusent de révisionnisme, cette œuvre s'avère intéressante malgré tout.



Enfin fut diffusée Seikimatsu Occult Gakuen. Cette fois-ci, l'action se situe dans une académie connue pour sa spécialité, l'occulte. Maya Kumashiro, la fille du défunt directeur de l'académie, accompagnée d'Uchida Fumiaki, un homme venu du futur, vont tenter de retrouver la "Clef de Nostradamus", afin d'empêcher la fin du monde... Tout dans cette série est intriguant, qui dans un premier temps est très bon. Cependant, au bout de quelques épisodes, la recherche de la "Clef de Nostradamus" se trouve reléguée au second plan, et on assiste alors à un enchainement d'épisodes sans réel intérêt, amusants, mais qui ne vont nul part. La fin, bien que bâclée, s'avère malgré tout sympathique, mais l'œuvre pèche par inconstance.


La valeur inégale de ces séries met pour certains (à raison ou à tort) en question la légitimité de déléguer la charge de plusieurs séries à un même studio, aussi courtes soient elles. Il est à noter que A-1 Pictures est une filiale d'Aniplex, ayant à son actif quelques séries à succès (Kannagi, ou encore Kuroshitsuji, plus connu en France sous le nom de Black Butler); peut-être A-1 n'a-t-il pas les épaules suffisamment larges pour un projet de cette envergure?

"Anime no Chikara" a ensuite été suspendu, sa case, sur la grille de programmation ayant été remplacée par Otome Yôkai Zakuro. Cependant, cette case ne disparaîtra apparemment pas; selon les dires de Tomonori Ochikoshi, producteur exécutif de Senkou no Night Raid, il s'agit juste d'une pause afin de réfléchir à la suite des événements.

dimanche 30 mai 2010

[Manga] Embalming, une autre histoire de Frankenstein

"Embalming, une autre histoire de Frankenstein", est une série de Nobuhiro Watsuki (和月 伸宏), dont les deux premiers tomes sont publiés par KAZE.








Fury et Wraith, deux jeunes hommes dans la fleur de l'âge, cherchent à se venger d'une créature qui, cinq ans auparavant a tué leurs parents lors d'un accident de calèche en pleine tempête de neige. Ce monstre qu'ils cherchent avec tant d'acharnement, est ce qu'on nomme un Frankenstein, un golem conçu à partir de morceaux de corps humain ramené à la vie grâce à la foudre.
Parvenant finalement à le retrouver, ils engagent alors le combat, mais ne tardent pas à mordre la poussière, la créature étant trop puissante pour de simples humains...
A leur réveil commence alors un véritable cauchemar hanté de monstres et de créatures infâmes, pour ces deux hommes qu'on croyait pourtant morts...


 La création d'êtres humains... Ca peut ne pas paraitre très original, comme thème, mais on est quand même très loin de Full Metal Alchemist et de ses homonculus. Leurs apparences sont diverses et variées, ils sont omniprésents dans une Angleterre où le commun des mortels semble ignorer leur existence. Ce qui peut se comprendre puisque si certains prennent la peine d'être discrets, rares sont ceux qui survivent aux Frankensteins qui ne se cachent pas.

Le début de l'histoire laisse présumer une histoire de vengeance assez classique, mais surprise, il n'en est rien; l'histoire nous surprend par la tournure que Fury et Wraith lui font prendre, et par la place occupée par les Frankensteins, leurs créateurs et surtout les circonstances qui enveloppent chaque "résurrection". On sent bien qu'il se trame quelque chose, mais il faut du temps avant de pouvoir mettre le doigt dessus avec certitude.
On y aborde un sujet tabou, la résurrection, les conséquences qu'elle comporte, l'état d'esprit malsain et/ou désespéré dans lequel se trouve celui qui en vient à utiliser cette technique interdite; car n'oublions pas, "pour s'intéresser aux Frankensteins, il faut soit être foncièrement vicieux, soit complètement dérangé"...

Pour ce qui est de l'art graphique, on est loin de "Rurouni Kenshin",  l'œuvre maitresse de Nobuhiro Watsuki, mais très proche de Busou Renkin. Ce qui n'est pas une tare, loin de là, puisque le style se prête très bien à l'action, très présente à travers cette histoire rythmée de combats. Le coup de crayon peut sembler à première vue un peu rigide, mais les expressions et les gestes sont bien rendus, pour peu qu'on prenne le temps de les analyser un peu. 

Nobuhiro Watsuki est un mangaka qu'on ne présente plus, ou qu'on ne devrait pas devoir présenter. Auteur de Kenshin le Vagabond et Busō renkin, ayant eu pour assistants des mangakas désormais eux aussi connus, tels que Eiichirō Oda (One Piece) ou Hiroyuki Takei (Shaman king), il est devenu un excellent auteur de Shonens, aux thèmes pas forcément variés, puisque "Busō renkin" et "Embalming" abordent tous deux le sujet de la résurrection et de la création d'humains artificiels, mais de grande qualité d'un point de vue scénaristique et graphique.



Ceux qui ont aimé ses œuvres précédentes apprécieront aussi celle-ci et son Europe de la fin du XIXe siècle complètement décalé, où Victor Frankenstein n'est pas le personnage d'une fiction, mais un scientifique, qui a ouvert une voie malsaine à ses contemporains, que seuls quelques "élus" sont amenés à mettre en pratique...

mercredi 5 mai 2010

[Manga] Blood Alone

Blood Alone est un manga de Masayuki Takano (高野 真之), dont le sixième volume sortira en juin prochain aux éditions Ki-oon.







Jeune fille transformée en vampire il y a peu, Misaki vit paisiblement en compagnie de Kuroe dont elle est amoureuse. Ce dernier, qui cumule les fonctions d'écrivain et de détective, n'a pas l'air de réaliser ses sentiments.
A travers son métier de détective privé, Kuroe tente en fait de retrouver l'assassin de sa soeur, un vampire d'une lignée possédant "l'œil de vérité", capable de discerner la vraie nature des choses, dont il a ironiquement hérité suite à une blessure aux yeux...

Dans leurs quotidien décalé, du fait de la nature de Misaki et des professions très libérales de Kuroe, on découvre un univers où l'occulte est plus suggéré qu'il n'est montré la plupart du temps, ce qui donne une impression de normalité. Malgré son état de vampire, Misaki reste une  fillette capricieuse, qui ne réalise pas vraiment ce qu'implique sa nouvelle nature de vampire. Elle ne connait pas encore la soif de sang, pas plus qu'elle ne connait l'étendu de ses propres pouvoirs, qu'Higure, un vampire bien plus ancien mais à l'apparence tout aussi gamine, s'amuse à essayer de lui faire découvrir...

De par ses yeux et sa volonté de vengeance, Kuroe en vient à mener diverses enquêtes, allant de la recherche de chat fugueur à la protection d'un ex-assassin de l'Insigrad Sparda, une organisation mystérieuse...

La ligne directrice de l'histoire est parfois négligée, mais on se laisse tellement facilement embarquer dans leurs petites histoires que les tomes se dévorent. Sans parler des illustrations et des couvertures, toutes plus enchanteresses les unes que les autres, malgré un coup de crayon parfois un peu rigide qui fait malgré tout le charme du style épuré de l'auteur.



Ce couple inattendu, d'une vampire immature et d'un homme posé, est touchant de maladresse; on y trouve de l'humour, de la tendresse, parfois de la tristesse, et souvent un peu de tout, comme des liens se resserrant autour d'eux, tissant un cocon d'intimité complice que nous épions à chaque page.

dimanche 25 avril 2010

[Manga] Evil Heart


Evil Heart, de Tomo Taketomi (武富智), est un seinen en quatre tomes, publié en France en 2006.





Umeo Masaki est un jeune collégien fier, impulsif, mais surtout violent. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds, et souhaite par dessus tout être le plus fort possible. Il vit seul avec sa grande soeur, Machiko, dans une maison qui a été le théâtre d'une sinistre et sanglante histoire, au terme de laquelle leurs frère ainé a quitté la maison, et leurs mère s'est retrouvée en prison.


Dès la cérémonie de rentrée de son collège, Umeo se laisse provoquer par un de ses sempai, ce qui déclenche d'emblée une bagarre. A l'issu de cette cérémonie mouvementée, voilà qu'en errant dans l'école, il entend du bruit venant du gymnase où se tenait quelques temps plus tôt la cérémonie. Curieux, Umeo entrouvrant la porte y découvre des hommes, des femmes, s'adonnant à un art martial, l'Aïkido. Il s'enfuit au moment ou il se fait voir, intimidé par un Gaïjin blond.

En rentrant tard, Umeo croise alors le sempai qui l'a provoqué lors de la cérémonie. Décidé à en découdre, ledit sempai et son acolyte insultent alors la mère d'Umeo, le plongeant dans une colère noire. Après avoir défait ses adversaires sans trop de difficulté, Umeo ramasse le couteau que l'un d'eux fait tomber, et... se fait alors saisir par le Gaïjin blond, qui le maitrise aisément...


Umeo et Daniel, le Gaïjin blond, vont alors se lier d'amitié, et à travers l'Aïkido, Umeo découvrira que la violence ne résout rien, au contraire.
En effet, l'Aïkido y est présenté comme un art martial "non violent", possédant énormément de techniques défensives, mais aucune technique offensive.


Cette œuvre est une incontournable apologie de cet art martial qui m'est si cher. Les techniques et la philosophie qui sont présentées au cours de l'histoire sont très proches de la réalité

Même si on a un peu de mal à le croire au début, Evil Heart est un seinen très attendrissant qui conte comment une rencontre peut changer une vie.
Au cours de ces quatre volumes ou s'entremêlent humour et sentiments, on en vient à comprendre qu'Umeo, qui souhaite avant tout protéger sa sœur et sa mère de son grand frère au comportement violent, tend à lui ressembler, avant son premier contact avec Daniel et l'Aïkido.
Par ce contact, il va avant tout apprendre la tempérance, et comprendre que la voie qu'il a choisi n'est pas la bonne...






Si vous souhaitez en savoir plus sur l'Aïkido, le site Aïkido-ATCH contient de nombreuses informations.

mercredi 14 avril 2010

[Manga] Freesia

Publié par Kazé, Freesia est un seinen
de Jiro Matsumoto (
松本次郎).
Souvent violent, toujours glauque, complètement amoral,
cette oeuvre sent le sang du début à la fin.




Dans un Japon contemporain, une loi autorisant et encadrant la vengeance personnelle est mise en place. Cette loi permet aux personnes le désirant de se venger dans certains cas particuliers, comme la perte d'un être cher, par exemple. Il est possible, pour le commanditaire, d'embaucher des "exécuteurs suppléants de vengeance", et pour la personne ciblée d'obtenir l'appui de protecteurs.
Si l'un des partis n'a pas les moyens de se payer un suppléant ou un protecteur, il peut demander qu'il lui soit fourni un groupe de commis d'offices.
Se venger est donc devenu une formalité administrative, et des "agences de suppléants de vengeance" se sont ouvertes. C'est dans une de ces agences que Hiroshi Kanô, un jeune homme à la psyché perturbée, passe un entretien d'embauche.


Doué d'un instinct de survie très développé, ce jeune homme, se retrouve catapulté aux cotés de deux autres suppléants dans un milieu brutal, en général injuste, où seuls ceux qui en ont les capacités peuvent survivre.
Nous assistons alors à ses débuts dans ce monde vicié. D'apparence calme, notre héros n'est pas un saint. Hanté par une amie imaginaire, il est doté d'un passé militaire dans un bataillon spécialisé en espionnage, assassinat et guérilla. Perturbé mais imperturbable, Hiroshi va, par le biais de son nouveau travail, devoir faire face à son passé, à la fois sombre et mystérieux...


A la croisée de Duds Hunt et d'Hikigami, ce manga pour public averti met le lecteur face à un système absurde, un gouvernement où une loi ridicule a été votée, mise en application et est entrée dans le quotidien des citoyens malgré tout.
A travers cette histoire, on a l'impression qu'aucun des protagonistes n'est choqué. D'ailleurs la plupart d'entre eux sont déjà bien fêlés de la cafetière: Hiroshi, avec sa camarade imaginaire qui fleure bon le PTSD, son camarade Mizoguchi, exécuteur suppléant qui se prend pour un prédateur, et même Yamada, qui voit une forme de "vraie justice" dans son (nouveau) métier...



Graphiquement, c'est très inégal; on a parfois droit à quelques illustrations somptueuses, mais la majorité de l'oeuvre fait un peu brouillon, et l'action parfois acinétique.

Une oeuvre qui en vaut relativement le détour, même si un style graphique plus soigné l'aurait rendue plus attractive. On appréciera tout de même ce manga au gout de double peine qui rappelle que la vengeance a un goût amer, celui du sang...

samedi 26 juillet 2008

Soul Eater



Bienvenue dans le monde Fantasmagorique de Soul Eater, univers dans lequel lequel le Dieu de la Mort lutte au quotidien pour empêcher l'apparition d'un Kishin, un être qui, a force de se gaver d'ames humaines, est devenu un démon sans foi ni loi...
Quand on regarde l'histoire de ce point de vue ci, ca en jette, c'est cool, et classe; maintenant, voici à quoi ressemble ledit Dieu de la Mort:
D'un coup, c'est beaucoup moins classe...
En fait, ce bonhomme aux grandes mains et à l'allure absurde a fondé une académie, Shibusen, qui forme des "Meister" et leurs armes.
Comment ça, former les armes, me direz vous? la particularité de cet univers est qu'il existe des hommes et des femmes ayant la particularité de pouvoir se transformer en armes diverses et variées (faux, pistolet, couteau...), et ne peuvent être maniés que par des personnes avec qui ils sont compatibles, leurs Meister respectifs.
Le but de cette académie est surtout de mettre en contact les Meisters et leurs armes potentielles, et, en échange de l'ame de 99 ames d'êtres tentant de devenir Kishin, appelés "Oeufs de Kishin" et de celle d'une sorcière, le Dieu de la Mort fournit a l'arme et à son porteur une puissance supérieure, et le titre de Death Scythe.
Au cours de cette histoire farfelue, on suit donc deux couples de jeunes élèves ayant chacun leurs particularités et leurs caractère. et pas des moindres...
Sans plus attendre, les présentations!

  • Soul Eater et son Meister Maka









Petite demoiselle modèle, Maka est capricieuse et intelligente.
Elle veut devenir digne de sa mère, grande Meister.
Son père porte le titre très prisé de Death Scythe. C'est un coureur de jupons professionnels, et sa fille le déteste pour cette raison. Une de ses grandes angoisses est de voir son arme, Soul, tourner comme son père, ce qui donne lieu à pas mal de scènes de ménages.
Soul Eater, lui, est un garçon à l'allure rebelle, dont la plus grande aspiration dans la vie, en dehors de devenir une Death Scythe, est d'être "cool" en toute circonstances.
En possession de leurs 99 "Oeufs de Kishin", ils tentent de récupérer l'ame d'une sorcière, Blair, qui se révèle en fait être un chat... un chat très puissant, et très sexy, mais un chat quand même... 99 Oeufs de Kishin + 1 ame de chat= retour à la case départ avec des cours supplémentaires en guise de punition...
A noter que ladite Blair n'en meurt pas, étant donné qu'un chat a 9 vies, elle a par conséquent 9 ames...



  • Black Star et son arme Tsubaki








Black Star est un assassin mégalo, avec tous les défauts qui vont avec.
Pas discret pour un sou, c'est le genre à prévoir une infiltration bien pensée et a tout mettre en l'air en se jetant à corps perdu dans la mêlée...
Si on lui demandait de se qualifier, les termes "Big", "King", et "My Era" reviendraient en boucle!
Il est cependant très fort et doué pour le combat, il manie intelligemment Tsubaki.
Tsubaki, elle, a un caractère diamétralement opposé au sien; calme, réfléchie et effacée, cette arme d'exception est en effet une des rares à pouvoir avoir plusieurs aspects différents. Elle peut être à la demande une double faucille, une lame courte, un genre de Shuriken, une bombe fumigène ou encore un leurre!
A cause du caractère problèmatique de Black Star, ils n'ont toujours pas récupéré un seul Oeuf de Kishin, et par conséquent, se retrouvent avec des cours supplémentaires...



  • Death the Kid, Patty et Liz
Death the Kid est le fils du Dieu de la Mort (avec qui?...).
C'est un grand maniaque de la symétrie. Il n'abimera jamais quelque chose qui l'est, même si cette chose risque de le mener à sa perte, et à contrario, il déteste ce qui ne l'est pas!
Il a choisi d'intégrer Shibusen en tant qu'étudiant, même si, en tant que fils du directeur, il aurait pu passer outre.
Il manie Patty et Liz, qui sont toutes deux des pistolets; et qui dit deux armes dit le double d'Oeufs de Kishin et d'ames de sorcières à récolter!
Patty et Liz ne se ressemblent pas particulièrement, n'ont pas du tout le même caractère. Patty fait plutot penser à une gamine insouciante, qui ne pense qu'a s'amuser, tandis que Liz a un caractère de femme mature et indépendante.
Ce sont les seules armes a pouvoir s'utiliser elles mêmes, l'une prenant sa fonction d'arme tandis que l'autre tire, au besoin.




Vous l'aurez compris, ces trois équipes tirées par les cheveux vont en voir des vertes et des pas mures au travers de leurs quête, et éventuellement se retrouver confrontés à des adversaires toujours plus puissants.

Cette série, qui fête les 10 ans du studio Bones, brille tant par son coté comique que ses graphismes originaux pour un animé. Les combats, bien que courts sont fluides.
Mis à part le duo Maka/Soul, les autres duo sont plus comiques qu'autre chose, même si, bien entendu, ils ont chacun leur petite histoire à découvrir!

mardi 20 novembre 2007

CLANNAD


Après cette longue pause, suite d'un départ éclair de ce blog, voici un petit article au sujet de CLANNAD, anime bien sympathique tiré d'un jeu de type "Visual Novel Adventure" (une sorte de roman visuel interactif, pour les anglophobes).

L'histoire se situe à notre époque, dans un japon contemporain. Un lycéen qui semble trouver sa vie un peu morne, attendant qu'un jour quelque chose se produise et bouleverse son existence. Il n'aime pas la ville où il habite et les souvenirs qui lui sont rattachés, il ne semble pas apprécier sa maison ni sa famille; tout semble gris.



Alors qu'il se rendait en cours, un matin de printemps, il en vient à croiser une mystèrieuse demoiselle portant l'uniforme de la même école que lui, en train de parler toute seule:

- Aimes-tu cette école? Je l'aime vraiment, vraiment beaucoup.
- Mais aucune chose ne reste éternellement la même.
- Mêmes lorsqu'elles sont agréables ou joyeuses, rien ne reste ainsi éternellement.
- Même ainsi, peux-tu quand même continuer à aimer cet endroit?

Avec le flegme de celui qui ne comprend pas vraiment ce qu'il lui répond, il lui répond que tout ce qu'elle a à faire, c'est de trouver la prochaine chose agréable ou joyeuse.
Puis ils partirent tranquillement, en montant doucement le long sentier les emmenant vers leurs destin... Belle intro pour une le début d'une jolie histoire entre deux inconnus, non?



Okazaki Tomoya, ledit étudiant, mène une vie de lycéen sans histoire apparente, en vient à fréquenter régulièrement Furukawa Nagisa, ladite étudiante, qui vient juste d'être transférée dans la même école que lui. Elle souhaite rejoindre le club de Théâtre, malheureusement fermé depuis l'année précédente, faute de membres.


Tomoya, dont la motivation n'est obscure que pour lui même, accepte d'aider Nagisa à remettre sur pied le club de théâtre, mais pour des raisons qui lui sont personnelles, refuse d'être membre d'un club. Au cours de sa recherche de membres pour remonter ce club, il en vient a faire la rencontre d'Ibuki Fuko, une lycéenne victime d'un accident de voiture, qui passe mystèrieusement sa vie dans ce lycée paisible, ou elle distribue des étoiles sculptées en bois, sorte d'invitation au mariage de sa soeur, qui semble être proche...


Sous l'aspect du train-train quotidien d'un lycéen à priori sans histoire, perce une lassitude de la monotonie, mêlée d'une relation familiale trouble. Ce lycéen plein de cynisme et d'humour, de volonté d'aider celle qu'il aime (il ne se rend pas réellement compte de ses sentiments, mais est loin des héros niais qu'on croise habituellement)
sans pour autant rater une occasion d'enfoncer son (meilleur, voir seul?) ami, Sunohara, dans les situations ou il s'empêtre bêtement.

Je n'ai ici parlé que du premier chapitre de l'anime, qui sera surement séquencé autour des différents personnages féminins présents, au nombre de cinq, si on doit en croire l'Opening.
Cet anime a le charme d'avoir pour personnage principal un adolescent lambda, ce qui permet facilement de se mettre à sa place; la joie et la tristesse qu'il ressent peut être étroitement nôtre, si on prend la peine de s'immerger un peu dans l'univers qui, sans être banal, semble accessible.

L'opening semble fonctionnel tout en restant joli à voir, accompagné d'une bande audio touchante, tandis que l'Ending est très kawaii, épuré, tenant plutot de la contine que de l'oeuvre d'art. Toujours est-il que la grande famille des Dangos me plait beaucoup!