jeudi 23 août 2007

[Manga] Loveless


A l'occasion de la sortie du Tome 4 de Loveless, je me suis dit que présenter ce manga ne serait pas du luxe, et que, malgré ses couvertures qui en rebuteraient plusieurs (trop kitch, trop tendancieuses, peut être), ce manga gagne à être connu.

Tout d'abord, un point sur l'histoire.

Commençons par l'univers: ca ressemble a l'époque qui nous est contemporaine, avec un petit plus, les enfants ont des oreilles de chat et une queue dans le bas du dos, jusqu'à ce qu'ils aient leurs premier rapport amoureux.

Dans ce monde, nous suivons le quotidien de Ritsuka, un enfant renfermé, amnésique, battu par sa mère, asocial et dont le grand frère a été assassiné (pas d'bol, comme diraient certains :P).
Le jour de son intégration dans sa nouvelle école (transfert pour des raison assez floues), Ritsuka fait la connaissance de Sôbi, un "ami" de son grand frère, Seimei, qui lui explique qu'il etait le "combattant" de son frère, et que son frère,qui était son "sacrifice", avant de mourir.
Dans ce monde presque banal s'incorpore alors un système par les mots, où le "combattant"... combat (logique, non?) grace aux mots, et où le "sacrifice" encaisse à la place du combattant.
Sadomasoschisme? Pas réellement; la plupart fuient en général la douleur, quand ils sont capables de la ressentir. Chaque paire Combattant/Sacrifice possède un nom.
Celui du duo Sôbi/Seimei etait "Beloved", celui de Ritsuka est "Loveless".
Ritsuka décide alors de chercher qui a assassiné son frère, une mistérieuse organisation nommée les "7 lunes"...


Au fil de cette histoire joliment dessinée, on voit un Ritsuka qui derrière ses airs durs, cache une grande sensibilité et un océan de tristesse. Ce personnage évolue à travers sa relation avec Sôbi, mais aussi avec ses camarades de classe, Yuiko en particulier, une écolière au physique de lycéenne un peu simplette mais très gentille.
Ritsuka, et Sôbi ont une relation pour le moins intime, et leurs sentiments gardent une esthétique assez propre, sans tomber dans le vulgaire ni pour autant être banals.

Ceux qui sauront faire fi de pas mal d'à priori y trouveront une histoire touchante, intéressante, dont l'élément principal, Ritsuka, devient vite très attachant.

lundi 20 août 2007

La fin de Death Note

J'ai régulièrement lu que la fin de Death Note est mauvaise; je ne suis pas d'accord.



Yagami Raito, alias Kira, n'est à la base qu'un meurtrier; même s'il est persuadé que ce qu'il fait est Justice, il ne fait que tuer aveuglément, et encore, il n'a pas pu aller jusqu'au bout de son plan. Les criminels meurent sans distinction, il a pris plaisir à tuer. c'est un peu une définition du tueur psychopathe. Il etait juste trop intelligent pour être facile à piéger, avec une arme trop puissante et trop unique pour ne serait-ce que pouvoir donner de quelquonques pistes, s'il n'avait pas été trop fier et orgueilleux.

Dans ce jeu de piste macabre, l'histoire a été écrite de façon a ce qu'on se rapproche de Raito, au point de presque en épouser sa philosophie. Le dernier épisode est, selon moi, sensé être un brutal retour à la réalité, où la pensée pervertie de Raito se retrouve écrasée par la réalité: le grand psychopathe, c'est lui.
Quand j'ai dit ça, on m'a répondu que L (le premier du nom) n'était pas beaucoup mieux, avec ses méthodes. Ce n'est pas faux, et je ne me rappelle pas avoir dit le contraire. Mais ca ne rend pas Raito moins malade pour autant.
Il a pris la vie de beaucoup de monde; même si ce n'etaient que des criminels, ils étaient des hommes quand même. Il n'est pas mieux que ceux qu'il tuait.
A force qu'il le répète on finit presque pas y croire, mais Kira n'est pas un Justicier, c'est juste un tueur...

Beaucoup de séries connaissent des fins médiocres, pour ne pas dire presque toutes, mais celle là est, de mon point de vue, plutot réussie, si on va au dela des images et qu'on prend la peine de réfléchir.

vendredi 17 août 2007

Darker Than Black (Kuro no Keiyakusha)

Alors que la série en est déjà à son 17ème épisode, cette série qui m'a captivé avance à son rythme.

D'abord un point sur l'histoire: à une époque floue, proche technologiquement de la notre, on se retrouve dans un Tokyo entouré d'un mur gigantesque, nommé pour des raisons inconnues "Hell's Gate". Dans ce monde, en plus des êtres humains moyens sans pouvoirs, se retrouvent des "Contractants", humains ayant acquis un pouvoir, lequel nécessite de réaliser régulièrement une action (souvent insensée, comme aligner des cailloux, chanter, lire des poèmes, ou encore se saouler ou fumer, tout simplement), et des "Dolls", des personnes ayant perdu leur individualité, au profits d'espèces de petits esprits qui leur permettent de visionner a partir de différents matériaux (les petits esprits ayant des matériaux de prédilections pour leurs apparition, comme l'eau, le verre, ou encore les cables électriques). A noter que les Contractants et les Dolls sont sensé avoir perdu toute sentimentalité.
Les contractants sont pour la plupart recherchés par la police, et l'autre portion travaille pour différents pays.
Nous suivons donc les aventures de Hei, un mystérieux jeune homme apparement contractant, travaillant pour une organisation nommée le Syndicat, avec Mao, un autre contractant apparement piégé dans le corps d'un chat (la "rémunération" pour son pouvoir etait de perdre son corps d'origine), et de Yin, une Doll toute aussi étrange que mignonne. Leurs ordres leur sont transmis par un homme du Syndicat qui, lui n'est pas doté de pouvoirs particuliers.
A travers ses diverses missions, on découvrira un Hei tourmenté par son passé et obsédé par sa soeur qui a disparu dans un incident, quelques années plus tot, qui a emporté avec lui une grosse portion de l'Amérique du Sud. Yin, elle, n'est pas sans avoir son passé tragique non plus, et, malgrés tout, comme Hei, pas si dénué de sentiments que ce qu'en disent les rumeurs, voire plus sensibles que certains protagonistes qu'ils en viennent a rencontrer...


Cette animé, aux graphismes agreables et pas si mal ficelé, possède un charme, de par ses personnages et l'univers qui y est proposé, et sa population, qui vit dans un monde qu'au final, elle ne connait pas vraiment. L'énigmatique Hell's Gate et tous les mystères entourant les Contractants les Dolls et tous les phénomènes passés de cette histoire rendent le tout très accrocheur, dans cette série où le tempo lent offre tout le temps de découvrir des éléments cruciaux, tempo qui accélère de temps à autres, lorsqu'il s'agit d'agir.

samedi 11 août 2007

Bokurano, 13ème épisode, changement d'impressions.

Je retire ce que j'ai dit. Le scénario de Bokurano n'est pas une excuse, mais une bombe, et j'aurais du m'en rendre compte avant!
Je n'avais jamais envisagé que les adversaires contre lesquels se battait Zearth se trouvait dans le même cas qu'eux.
L'histoire pousse plus loin dans le fantastique, ajoutant une autre pression psychologiques aux enfants déjà perturbés de devoir mourir. Ce revirement a pour effet de décentrer un peu leurs peurs d'eux même, se demandant s'ils auront le courage de tuer d'autres gens, qui, comme eux, ne cherchent qu'à sauver leurs propre monde...

vendredi 10 août 2007

Welcome to the NHK

Puisque je le recommande, autant expliquer pourquoi.

Un point sur l'histoire:
Satou est un Hikikomori (autrement dit, c'est quelqu'un qui s'enferme et fuit les contacts humains, de peur d'être blessé, souvent suite à un traumatisme, ou à une prise de conscience).
Il ouvre un jour sa porte à une femme, accompagnée d'une jeune demoiselle nommée Misaki, qui distribue des brochures à ce sujet. Satou panique, pensant que la femme est au courant de sa situation actuelle, dont il a plutot honte.
Suite à cela, Satou décide d'essayer de s'en sortir, et Misaki lui propose de l'aider, en lui faisant signer un contrat pour son "Projet"... Il se retrouve donc avec des cours particuliers chaque soirs, ou ladite Misaki lui lit le contenu d'un cahier.

Alors commence son périple pour vaincre sa phobie du monde extérieur, nous faisant au passage visiter divers aspects de la société, abordant des sujets épineux, tels que le commerce pyramidal, les suicides collectifs, révélant à chaque fois un Satou un peu naïf, influençable et assez perdu dans un monde plutot hostile qu'il ne comprend pas forcément, le plus désespéré n'étant généralement pas lui même mais son entourage direct...

Cette histoire m'a pour ma part beaucoup touché, on y sent surtout une peur d'être blessé, la haine d'une vie engendrées par diverses experiences. La façon dont Misaki estime la vie m'a choqué, mais dans un sens comme dans l'autre, je crois que je la comprends...
De même, la peur du monde exterieur de Satou est compréhensible, même si elle n'est pas réellement justifiée.

Une série à voir qui se démarque énormément des autres par son coté terre-à-terre, son sujet, et l'évolution de son personnage principal, Satou semble s'enfoncer de plus en plus, toucher le fond, pour finir par se relever désireux de vivre et d'en découdre avec la vie, tout en soutenant celle qu'il aime.

Bokurano

Après avoir visionné une partie de l'épisode 12 ce matin, je me suis dit que ca pourrait être intéressant de donner mes impressions.

Tout d'abord, les grandes lignes de l'histoire:
Un groupe d'enfant, de diverses extractions sociales, au mentalités tellement différentes, trouve en explorant une grotte une sorte de camp (?) ou sont installés quelques ordinateurs, des tentes et un étrange pupitre. Les surprend alors un homme à lunette, a qui semble appartenir tout ce matériel... Il leur explique qu'il développe un jeu (au fond d'une grotte, tou seul, ca ne semble louche à personne, déjà...) et leur propose de jouer. Pour cela, rien de plus simple, il suffit d'appliquer le plat de sa main sur le pupitre; sur ces 16 gamins, 15 s'inscrivent (dont un 16eme, en fait, mais il l'a pas fait expres :P à vous de regarder la série pour comprendre de quoi je parle :-) ).
Ensuite, le black out. ils se réveillent sur la plage, et un étrange et énorme robot se trouve dans l'eau... Les enfants se retrouvent alors en défenseur de la terre, jusqu'a ce que le premier qui ai a controle le robot meurt, apres avoir éliminé son premier envahisseur...
C'est alors qu'ils apprennent que chacun de ceux qui ont accepté de se preter au jeu devra mourir, lorsque son tour viendra (pour l'instant, le choix a l'air aléatoire), de piloter ledit robot, baptisé Zearth...

De mon point de vue, Le scénario est une excuse pour présenter chaque enfant, son entourage, sa psychologie et la façon dont il appréhende sa mort à venir. Car ils ont en effet tous un profil différent, et c'est la le plus important. Cet anime dérangeant aborde beaucoup de cas de discrimination, de situations familiales jamais idéales.
De l'élève modèle qui se fait exploiter et insulter par ses camarades de classe, parce que sa mère est hotesse d'accueuil dans un bar, en passant par l'enfant pourri gaté qui n'a pas réellement d'amis et complexe sur beaucoup de points, jusqu'a celui qui a perdu ses parents très jeune et vit seul avec son petit frère et sa petite soeur, travaillant pour pouvoir les nourrir, sans oublier le fils du chef d'une grande entreprise qui se croit au dessus de tout.
A travers cette histoire, on vit leurs angoisse, et leur appréhension de la mort. Le comportement de certains change, d'autres restent fidèles à eux même.
Certains assument leurs erreurs passées, d'autres s'enfoncent dans l'absurdité. D'autres se consolent en se disant que leurs mort aura eu l'utilité de protéger la terre.

Cet anime, qui est loin d'être joyeux, a pour moi été un choc. Les préoccupations de chacuns sont tellement différentes pour chaque personne. Nombreux sont ceux, parmis eux a vivre au quotidien une solitude qui leur est propre, avec leur caractère à eux.

Cet anime surréaliste, made in Gonzo, semble dans la lignée de Welcome to the NHK (que je recommande, c'est un excellent anime), à savoir que leurs but est de soulever des problèmes de la société actuelle, et des comportements qu'on ne trouve pas qu'au Japon...

jeudi 9 août 2007

School Days

Puisqu'il faut bien commencer un jour, je me propose de présenter aujourd'hui "School Days".

Le premier épisode dissuadera de nombreux, qui n'est qu'une introduction, une "accumulation de stéréotypes", comme je l'ai déjà lu plusieurs fois.
Ce premier épisode se résume en quelques lignes: un garçon, Makoto, poussé par une fille énergique, Sekai, déclare sa flamme à la fille discrète (et à forte poitrine, hé oui, on y échappe pas!), Katsura, qui accepte de sortir avec lui. Pour finir Sekai qui l'a poussé dans les bras, est amoureuse de lui aussi, ce qui met en place un triangle amoureux (et un situation déjà vue pas mal de fois).
Voila, le premier épisode est passé, maintenant, les réjouissances commencent:
Makoto est le pire rustre qui ne pense qu'au sexe, Katsura est du genre coincée. Premier rendez-vous amoureux, on finit par se dire qu'elle va laisser tomber ce pauvre naze, hé bien non!
Plus l'histoire se déroule, plus Makoto donne l'impression de se lasser de sa timorée de copine, et à s'intéresser à Sekai.

L'histoire suit son cours, et commence a naitre une jalousie qui a l'air de grandir chaque jour laissant envisager, de la part d'une adaptation d'un H-Game assez frappant au niveau de l'expression de la jalousie et de la face cachée des protagonistes.

En conclusion, c'est pas très fin, ni un bon exemple, mais ca se regarde et de toute façon on tient à savoir laquelle des deux va finir par l'égorger, cette grosse nouille.
Et puis le quatrième épisode me laisse actuellement perplexe et mal a l'aise... On sent que Sekai commence à accepter ses sentiments, et surtout à être jalouse...